Quelques jeunes et Charlotte Azegue ont passé d’agréables moments malgré la non disponibilité de leur aumônier. Ils nous remercie pour le soutien. C’est une équipe à Oyack, une banlieue de la capitale du Cameroun.
Le Service de Préparation à la Vie (SPV), inspiré des Actes des Apôtres 2, 42-47, est un mouvement de jeunes qui se rassemblent pour vivre ensemble l’idéal de la première communauté chrétienne.Lire plus
Quelques jeunes et Charlotte Azegue ont passé d’agréables moments malgré la non disponibilité de leur aumônier. Ils nous remercie pour le soutien. C’est une équipe à Oyack, une banlieue de la capitale du Cameroun.
L’équipe SPV du Collège Saint-Viateur de Bouaké s’est réunie pour vivre un mini camp de préparation à la fête de Noël.
Une activité a été organisée avec des enfants à Dania, diocèse de Daloa. On y a fêté le Noël des pauvres et partagé notre joie.
Dans l’optique de l’autonomie financière du SPV de l’Établissement Louis-Querbes de Banfora, l’équipe a participé à la kermesse de l’école proposant des mets locaux aux professeurs et aux élèves.
4e dimanche de l’Avent 2024 – Viendra-t-il enfin ?
Ce dimanche, le psalmiste le crie haut et fort : « Dieu de l’univers, reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante. » Oui, à notre tour, nous aimerions bien crier. Il y a tant de catastrophes naturelles causées par la maltraitance de notre terre, il y a tant de femmes et d’hommes laissés de côté dans ce partage des richesses de la terre, il y a tant de peuples, nations, ethnies oubliés dans ce brassage universel aux parfums américains. Il y a tant de nos frères et sœurs en recherche d’un minimum pour vivre. Ils ont un nom, ils sont une personne. Serons-nous là à côté d’eux pour crier au Dieu de la vie de susciter en chacun de nous une force suffisamment créatrice et libératrice pour contribuer, un tant soit peu, à changer ce monde qui exclut trop des siens ?
Et en même temps l’évangéliste Luc fait dire à Élisabeth : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » Oui, Élisabeth se réjouit. La vie est encore au rendez-vous. La vie est toujours possible, la vie est là. Accueillons-la ! Faisons-la grandir !
En ces quelques jours avant le rappel de la Nativité, souhaitons-nous d’avoir l’audace d’être des artisans de joie et de paix, d’être des créateurs de lieux où il fait bon vivre, de témoigner que l’état actuel des choses n’est pas immuable. Oui, osons la joyeuse fraternité ! Malgré les immenses défis qui sont devant nous pour assurer un avenir serein à nos sœurs et frères et à notre planète, soyons cette petite lumière dans la nuit, celle qui fait signe aux chercheurs de tendresse, de communion et de vérité. Oui, la vie renaît pour les porteurs d’espérance que nous sommes.
Heureux temps des fêtes de la Nativité et de l’An nouveau ! Allons au rendez-vous de la joie ! Marchons avec nos sœurs et frères en quête de dignité ! Soyons simplement heureux et ouvrons nos portes pour partager cette bonne nouvelle de joie qui nous habite !
Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
responsable général du SPV
3e dimanche de l’Avent – Au rendez-vous de la joie ! Oui, mais…
Depuis le début de l’année, les membres du SPV sont conviés de répondre à l’invitation de vivre la joie en toute circonstance : Au rendez-vous de la joie ! Ce dimanche, tous les textes proposés font appel à vivre pleinement cette joie. Oui, c’est vrai, mais on perçoit certaines hésitations.
Sophonie nous dit : « Ne laisse pas tes mains défaillir ! Le Seigneur ton Dieu est en toi, est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour. » Saint Paul ajoute : « Je le redis : soyez dans la joie. Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien. » Et Luc fait dire à Jean le Baptiste ce qu’il faut faire à la suite de l’interrogation des « foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »
Ne soyez inquiets de rien ! Dieu sera là, il est là ! Mais quand nous voyons les événements de l’actualité, il y a de quoi être plus qu’inquiets. Le renversement de la dictature en Syrie ouvre-t-elle des voies d’avenir sous le signe d’une vie heureuse et sereine ? Les derniers massacres en Haïti ne nous rappellent-ils pas que la communauté internationale a oublié ce pays et son peuple ? Le dernier bombardement d’un hôpital dans la bande de Gaza nous dit quoi de l’humanité de certains dirigeants ? Le démantèlement des camps d’itinérants nous place devant notre silence et notre indifférence. Notre fierté de voir de bons résultats pour les guignolées nous empêche-t-elle de redire que le partage des richesses ne se fait pas adéquatement ? Et ainsi de suite.
Il y a vraiment de quoi être inquiets et de ne pas rayonner la joie de vivre du sauvé que chacun est à la suite du passage de Jésus de Nazareth, le plein de vie du matin de Pâques. Comme les foules auprès de Jean, nous nous demandons : mais alors que pouvons-nous faire ?
Je ne me lancerai pas dans les réponses à donner là où vous êtes dans le respect de la diversité de nos lieux d’actions, des cultures de nos pays, de notre capacité réelle d’action. Mais une chose me semble évidente. Si nous, comme chrétiens, ne sommes pas des porteurs de joie, de cette joie libératrice de tous nos enchaînements, qui le fera ? Si nous ne redonnons plus du goût à notre terre, est-ce que notre sel de la Bonne Nouvelle se serait affadi ?
Osons donc encore et encore la joie ! Notre monde a besoin de sourire à la vie et de croire en des demains qui seront davantage à la couleur de notre idéal de vie heureuse. Alors, partout où nous sommes, regardons comment nous pouvons contribuer à redonner du goût à la vie, à soutenir les humains en marche d’espérance, à faire fleurir la terre. Oui, la joie est ce signe que Dieu habite en nous et qu’il nous donne l’audace de créer et recréer des espaces de vie heureuse, dans la simplicité et la vérité, dans l’annonce de béatitudes de vie heureuse, libre et fraternelle.
Bonne marche !
Jean-Marc St-Jacques c.s.v.
responsable général du SPV
L’équipe SPV Vahatra de la région d’Antananarivo a organisé une journée plein-air, question de renforcir les liens et de vivre la joie autrement.
2e dimanche de l’Avent – Faites-nous vivre notre vie
Notre marche vers le rappel de cette étincelle qui a enflammé l’univers il y a 2000 ans se poursuit. Ne laissons pas mourir le feu, chantent Akepsimas et Mannick. Alors, osons encore marcher avec toutes ces personnes en attente d’une vie meilleure, et, malheureusement, elles sont trop nombreuses.
Ce dimanche, les textes de la Parole nous invitent à retrousser nos manches et à aller de l’avant. Le prophète Baruc nous exhorte à quitter « nos robes de tristesse et de misère ». « Debout, Jérusalem! », clame-t-il. Car Dieu nous conduira dans la joie. Quel bel acte de foi et de confiance en ce que nous sommes, en ce que chaque femme, chaque homme, chaque enfant sont quand on les libère de ce qui les empêche d’être pleinement eux-mêmes, à la couleur des filles et des fils de Dieu que nous sommes.
Saint Paul demande que notre « amour nous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important. » Voilà un autre défi ! Nous ne pouvons pas courir pour répondre à tout ce qui est demandé, nous ne pouvons pas nous abreuver à tous les vendeurs de bonheur. Demandons simplement à vivre notre vie, celle qui nous a été donnée, celle où nous sommes appelés à faire quelque chose de bien jour après jour pour que la création toute entière respire des parfums de tendresse, de paix, de justice, d’équité… et cela dans cette communion aimée, célébrée et appréciée.
Saint Luc nous parle de Jean, le fils de Zacharie qui nous appelle à une conversion fondamentale, celle qui comblera les ravins des inégalités sociales, celle qui abaissera les montagnes de la suffisance et de la haine, celle qui rendra droits les passages tortueux du racisme et des injustices, celle qui aplanira les chemins de la division et du rejet de tant de personnes de la table du banquet.
Oui, la Parole de Dieu n’est pas un roman à l’eau de rose. Elle est exigeante, en respect de ce que nous sommes, soutenus par nos sœurs et frères, marchant en toute confiance animés par l’Esprit.
Je vous laisse en terminant ce poème de Madeleine Delbrêl que le pape François cite à la fin du texte du dernier synode.
Fais-nous vivre notre vie,
non comme un jeu d’échecs où tout est calculé,
non comme un match où tout est difficile,
non comme un théorème qui nous casse la tête,
mais comme une fête sans fin où votre rencontre se renouvelle,
comme un bal,
comme une danse,
entre les bras de votre grâce,
dans la musique universelle de l’amour.
P.S. Grand merci pour tous les commentaires reçus à la suite du message du 1er dimanche de l’Avent.
Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
Responsable général
Le samedi 30 novembre, de 13 h à 16 h, se tenait le quillethon annuel du SPV de Montréal.
Ce fut un grand succès. On a croisé des anciens qui sont là depuis le début, des membres du SPV, des membres et amis des familles Godard, Decelles, Doyon…
Grand merci à l’organisatrice en chef : Anik Godard.
Inspiré par l’expérience de Montréal, Éric Martial Owona, responsable de l’équipe SPV de Sherbrooke a organisé une soirée de jeux, question de tisser des liens entre les membres.