Solidarité SPV donne de beaux fruits en RD CONGO

Plusieurs projets ont été initiés par le SPV de la République démocratique du Congo grâce au soutien de Solidarité SPV.

En voici quelques images…

Projet 1000 mots de vocabulaire – école primaire Jean-Marc St-Jacques

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Le poulailler Léandre-Dugal et la porcherie

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Le puits installé pour la population de Kindele

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Le projet de culture maraîchère 

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5e dimanche du Carême – 17 mars 2024 – Mon âme est bouleversée

5e dimanche du Carême – 17 mars 2024 – Mon âme est bouleversée

Elles sont longues les traversées du désert, encore plus pour ces femmes et ces hommes laissés à eux-mêmes, abandonnées, oubliées par nos systèmes sociaux. Et pourtant, il faut encore et encore marcher, car depuis Abraham, Moïse, Jésus et Paul (et bien d’autres), nous sommes des nomades. Dans le texte proposé ce dimanche (Jean 12, 20-33), des Grecs demandent à Philippe : « Nous voudrions voir Jésus. » Cette demande amène Philippe à se lever pour aller voir André et retrouver Jésus ensemble.

C’est ce qui nous est redit dans bien d’autres extraits la Parole de Dieu. Aujourd’hui, avec plus d’urgence, nous sommes appelés à prendre notre grabat, à nous lever et à aller au rendez-vous de la vie, surtout celle qui est menacée, détruite, malmenée. Rester assis et attendre n’est pas la position du chrétien. Nous sommes de cette longue lignée de femmes et d’hommes qui ouvrent leurs portes pour accueillir, mais aussi pour partir au rendez-vous des appauvris qui n’attendent qu’un coup de pouce pour se relever et marcher, qui espèrent un soutien pour décider par eux-mêmes ce qui est bon et beau pour eux.

Et Jésus de dire : « Maintenant, mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? » Notre âme est-elle bouleversée par la misère de trop de femmes et d’hommes ? Par la situation du peuple haïtien ? Par la pauvreté grandissante dans nos sociétés ? Par les gens jetés à la rue par des promoteurs sans scrupule ? Par la situation des migrants qui traversent des continents dans des conditions horribles ? Et la liste pourrait continuer…

Alors, que vais-je dire ? Jésus dit qu’il va aller jusqu’au bout, car sans sa mort et sa résurrection, notre horizon est bloqué. On y reviendra le matin de Pâques. Alors, moi, nous, qu’allons-nous dire ? J’en ai fait assez. Laissez-moi tranquille. Que veux-tu que nous fassions, nous n’avons pas les moyens ? Je ne m’occupe pas de politique. Et pourtant, Philippe et André nous attendent pour nous conduire vers Jésus présent dans toutes ces personnes opprimées (voir Matthieu 25). C’est ainsi que nous glorifions le nom de Dieu.

Reprenons confiance ! Partageons nos angoisses ! Faisons communion ! C’est ensemble, pas à pas, petits gestes par petits gestes, que nous sèmerons quelques graines de vie heureuse qui donneront beaucoup de fruits. Bonne marche !

Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
Responsable général

4e dimanche du Carême – Pas de répit au désert, mais…

4e dimanche du Carême – Pas de répit au désert, mais…

Quand nous lisons le texte du livre des Chroniques, il n’y a rien d’encourageant. Les nuages sombres s’accumulent. Il est dit que les chefs des prêtres profanent la Maison du Seigneur. La déportation est proche. Il ne faut pas regarder longtemps l’actualité des dernières semaines pour nous mettre à douter d’un temps de joyeuses béatitudes. Avec l’appui des puissants de notre monde, nous continuons à profaner la maison du Seigneur.

Eh oui, malheureusement, regardons ce que nous faisons de notre terre, ce jardin d’Éden qui nous a été confié. Nous multiplions le saccage des ressources et des milieux naturels pour satisfaire l’appétit des ogres des puissances économiques qui régissent notre monde. Et que dire du peu d’attention que nous portons aux violences vécues par tant de peuples ? Haïtiens, Ukrainiens, Palestiniens, Soudanais, Équatoriens, Birmans, Congolais… La liste de nos aveuglements se décline à l’infini. Et ajoutons le manque de logements sociaux, l’exploitation des travailleurs à statut précaire, la solitude de tant de nos aînés, les féminicides… Nous ne voulons pas changer de style de vie pour assurer un peu de partage des ressources de cette terre qui ont été données à tous. Nous sommes dépassés devant tout ce qu’il y aurait à faire.

Pas de répit au désert, notre marche doit se poursuivre. Mais… Saint Paul nous permet de croire encore en des matins lumineux. Dieu est riche en miséricorde. Il nous invite à nous relever comme il relèvera son Fils après trois jours de ténèbres. Oui, la lumière de la vie nouvelle est au rendez-vous des fils-filles du ressuscité que nous sommes. Alors, cette semaine, osons porter la lumière à des personnes seules ! Regardons ce que nous pourrions changer dans notre manière de vivre pour tenir compte d’un meilleur partage ! Voyons là où nous pourrions prendre la parole pour proposer des gestes de paix et de justice ! Osons la lumière et la miséricorde sera au rendez-vous. Créons des oasis de communion fraternelle dans le désert de notre monde en manque de respect des droits et de reconnaissance de la dignité de chacun.

Confiance ! Audace ! Lumière !

Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
Responsable général

3e dimanche du Carême – 3 mars 2024 – Un temps de liberté à retrouver

3e dimanche du Carême – 3 mars 2024 – Un temps de liberté à retrouver

Les textes de ce dimanche nous montrent du brasse-camarade. Jésus n’y va pas de mains mortes en chassant les vendeurs du Temple. Je ne m’arrêterai pas ici à l’annonce de sa mort et de sa résurrection comme le texte en parle si bien. Je voudrais plutôt que nous prenions l’angle de l’extraordinaire cadeau qu’a fait Dieu à son peuple dans sa traversée du désert. Il en a fait un peuple de femmes et d’hommes libres.

Dieu rappelle à Moïse son action libératrice comme on peut le lire dans le livre de l’Exode : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte. » Je SUIS celui qui a tout fait pour que chacun soit libre, libre de penser, libre de créer, libre d’aimer. Et pour nous aider, dans ce même désert, Dieu a remis les tables de la loi. Mais quelle loi ? Une loi d’amour qui nous rappelle d’aimer les autres, de respecter les étrangers, de prendre du temps pour Dieu… Pas un livre de préceptes figés et obligatoires ! Une loi d’amour, comme le redira Jésus dans son parcours terrestre. Je suis ton Dieu, il n’y en a pas d’autres. Alors, de quelles idoles devons-nous nous libérer encore aujourd’hui ? Qu’est-ce qui nous empêche de vivre debout en toute simplicité ? Osons donc de continuer à marcher dans le désert pour laisser de la place à une créativité nouvelle qui nous permettra de prendre soin de nous, des autres et de notre mère la terre. Et Dieu sourira à la vie et sera au rendez-vous de ces instants d’intimité amoureuse que nous prendrons le temps de vivre avec lui.

Saint Paul nous rappelle une vérité fondamentale : « Nous proclamons un Messie crucifié. » Non pas une superpuissance, mais un messie qui est allé au bout de sa vie pour donner la vie et la donner en abondance. Un messie qui a eu l’audace de nous redire de cesser « de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Qu’en est-il dans nos vies ? Si nous suivons l’actualité de nos pays, surtout de nos chefs d’état, une seule chose compte : la rentabilité économique et la croissance économique. Nous avons fait de notre terre, temple de Dieu pour aujourd’hui, un lieu de commerce où la valeur humaine est calculée en profit. Alors, on ouvre des usines sans vérifier les impacts sur l’environnement, on ne se préoccupe pas trop que des femmes et des hommes vivent dans la rue, on choisit les plus fragiles (ici au Québec les réfugiés) pour leur faire porter tous les maux de manque de logements et de perte d’influence de la langue française… et je pourrais continuer la liste ainsi. Jésus renverse ces tables du commerce et nous rappelle que « l’amour de ta maison fera mon tourment ».

Alors, en ce désert que nous faisons refleurir, posons cette semaine des gestes audacieux de liberté retrouvée et de créativité solidaire ! Soyons des amoureux du temple de Dieu, une terre à protéger et des humains à prendre soin ! Osons encore nous libérer de ce qui nous étouffe et tue la vie, renversons ces tables de la suffisance pour retrouver les routes de la simplicité, du nécessaire et de l’essentiel.

Jean-Marc St-Jacques c.s.v.
Responsable général

Art oratoire et reboisement en Côte d’Ivoire

Pendant ce temps de Carême, les CPV (Communautés de préparation à la Vie) se sont données des moments de formation en art oratoire afin de permettre à nos Cpvistes d’être de véritables et talentueux porteurs de la Vie.  De plus, une formation au reboisement a été donnée afin de bénéficier davantage de plantations d’arbres.

Une formation du Carême au Cameroun

Une expérience de partage a été vécue au SPV Kondengui au Cameroun ce dimanche 18 février 2024 : un atelier d’apprentissage des mots du carême en langue anglaise, séance animée par une jeune Spviste. Un moment de pure joie, de découverte, de lumière. Merci Jenny !

Il faut savoir qu’une partie du Cameroun est de langue anglaise.

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31 ans de SPV à Chantal, Haïti

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La fin de semaine du 25 février, le SPV de Chantal (près des Cayes) en Haïti a souligné son 31e anniversaire de fondation. La fondatrice, S. Lise Tremblay, MIC, doit s’en réjouir dans son nouvel engagement auprès des immigrants à Granby.

Ce fut l’occasion de fêter et de célébrer en action de grâce pour toute la vie de ces années.