2e dimanche de l’Avent

Bonjour à vous toutes et tous!

En ce deuxième dimanche de l’Avent, nous sommes invités à préparer des chemins neufs pour que la Bonne Nouvelle du Christ nous procure ce que Pierre nous annonce avec une foi profonde : « Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. » Nous ne pouvons rester les bras croisés à attendre. Nous sommes convoqués à déblayer la route, à enlever tout ce qui détruit la vie et empêche chaque personne de vivre simplement et pleinement en fille et fils de Dieu qu’elle est. Soyons des audacieux qui proposent la joie là où la tristesse et la morosité ont pris place, qui vivent la communion là où la division s’est installée, qui prennent des routes inédites là où la routine et la frilosité ralentissent notre capacité de créer, de libérer, d’aimer.

L’Évangile du Christ est celui des joyeux de la vie, des amoureux de la terre, des créateurs de communion. Même si notre monde fait trop place à l’injustice, à la pauvreté, au refus d’un partage plus équitable des ressources de notre terre. Soyons de celles et ceux qui provoquent des changements en toute tendresse et vérité.

Ces jours-ci sont pleins de moments à ne pas oublier. Le 5 décembre nous rappelle l’anniversaire de notre sœur et amie Cécile qui contemple le Père de tendresse qu’elle a tant aimé et servi en étant là avec les enfants et les appauvris comme éducatrice au Collège Reine-Marie, au SPV et aux Camps de l’Avenir.

En ce 6 décembre, faisons aussi mémoire de cette tuerie de l’École Polytechnique de Montréal. Il y a déjà 25 ans, 14 étudiantes étaient assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Soyons ici en communion avec toutes celles et ceux qui luttent encore et toujours pour la pleine reconnaissance de nos sœurs et de ce qu’elles ont à accomplir pour le mieux-être de tous! Et ne croyons pas que de tels crimes sont loin de nous! Pensons simplement au sort réservé à des femmes amérindiennes du Canada, agressées et assassinées sans même que nous faisions des enquêtes sérieuses pour arrêter cela. Pensons aux jeunes étudiantes d’Afrique enlevées et séquestrées par des membres de la secte Boko Haram. Malheureusement, le liste est bien longue. Nous sommes invités en ce 6 décembre à garder une minute de silence vers 17 h, heure de la tragédie de Polytechnique en communion avec toutes les femmes violentées, mais aussi avec les semeuses d’espoir.

Et ce 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme, n’oublions pas d’allumer notre chandelle en lien avec les prisonniers d’opinion et en opposition à la peine de mort tel que nous le demande ACAT.

Bonne marche vers le rappel de la Nativité. Malgré tout et envers tout ce qui noircit notre terre, sourions à la vie et osons la joie!

Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
Responsable général

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