4e dimanche de l’Avent

Bonjour à vous tous et toutes!

Nous sommes déjà à quelques heures du rappel de la Nativité de notre Seigneur, un enfant plein de vie, un libérateur des petits, un amoureux fou jusqu’à la passion pour nous assurer le salut, celui des vivants debout à sa suite.

Je voudrais en ce dimanche n’attirer votre attention que sur quelques versets du psaume proposé dans la liturgie de l’Église universelle.

L’amour du Seigneur, sans fin je le chante;
ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.
Je le dis : c’est un amour bâti pour toujours;
ta fidélité est plus stable que les cieux.

Souhaitons-nous en ces jours particuliers de lumière et de tendresse de retrouver les chemins de la communion, celle des amoureux de la vie, des artisans de paix, des confiants en l’avenir. Croyons toujours avec espérance que la vie debout est le signe de la fraîcheur des valeurs évangéliques qui nous habitent. Oui, la joie est au rendez-vous de celles et ceux qui savent contempler l’univers dans sa beauté, reconnaître le Christ dans les exclus, lutter pour la justice, croire en la dignité de chaque personne.

La fidélité amoureuse de notre Créateur et Libérateur est sans fin. Soyons des amoureux fidèles à nos valeurs, aux appauvris, à celles et ceux qui marchent en toute communion.

Je vous laisse avec la conclusion du message de paix pour le 1er de l’An de notre pape François. Si vous voulez le lire en entier, il est annexé.

Heureux temps des fêtes de la Nativité et de l’An nouveau! On se retrouve en 2015.

Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
responsable général

« Dans cette perspective, je désire inviter chacun, dans son rôle et dans ses responsabilités particulières, à faire des gestes de fraternité à l’égard de ceux qui sont tenus en état d’asservissement. Demandons-nous comment, en tant que communauté ou comme individus, nous nous sentons interpellés quand, dans le quotidien, nous rencontrons ou avons affaire à des personnes qui pourraient être victimes du trafic d’êtres humains, ou quand nous devons choisir d’acheter des produits qui peuvent, en toute vraisemblance, avoir été fabriqués par l’exploitation d’autres personnes. Certains d’entre nous, par indifférence ou parce qu’assaillis par les préoccupations quotidiennes, ou pour des raisons économiques, ferment les yeux. D’autres, au contraire, choisissent de faire quelque chose de positif, de s’engager dans les associations de la société civile ou d’effectuer de petits gestes quotidiens – ces gestes ont tant de valeur ! – comme adresser une parole, une salutation, un « bonjour », ou un sourire, qui ne nous coûtent rien mais qui peuvent donner l’espérance, ouvrir des voies, changer la vie d’une personne qui vit dans l’invisibilité, et aussi changer notre vie par la confrontation à cette réalité.

Nous devons reconnaître que nous sommes en face d’un phénomène mondial qui dépasse les compétences d’une seule communauté ou nation. Pour le combattre, il faut une mobilisation de dimensions comparables à celles du phénomène lui-même. Pour cette raison, je lance un appel pressant à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté, et à tous ceux qui, de près ou de loin, y compris aux plus hauts niveaux des institutions, sont témoins du fléau de l’esclavage contemporain, à ne pas se rendre complices de ce mal, à ne pas détourner le regard face aux souffrances de leurs frères et soeurs en humanité, privés de la liberté et de la dignité, mais à avoir le courage de toucher la chair souffrante du Christ[12], qui se rend visible à travers les innombrables visages de ceux que Lui-même appelle « ces plus petits de mes frères » (Mt 25,
40.45).

Nous savons que Dieu demandera à chacun de nous : Qu’as-tu fait de ton frère ? (cf. Gn 4, 9-10). La mondialisation de l’indifférence, qui aujourd’hui pèse sur les vies de beaucoup de soeurs et de frères, requiert que nous nous fassions tous les artisans d’une mondialisation de la solidarité et de la fraternité, qui puisse leur redonner l’espérance, et leur faire reprendre avec courage le chemin à travers les problèmes de notre temps et les perspectives nouvelles qu’il apporte et que Dieu met entre nos mains. »

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