Le mercredi 17 février, les chrétiens sont invités à entrer en Carême par la célébration du Mercredi des Cendres. Un temps particulier où nous sommes appelés à renouer avec le cœur de ce que nous sommes, à faire le ménage dans ce qui nous empêche de vivre la communion amoureuse, la justice et la paix. C’est un aussi un moment privilégié pour redonner de la vigueur à nos valeurs fondamentales… à la foi pour un chrétien !
Il est assez spécial de proposer de vivre cette quarantaine avant la Fête de Pâques quand nous sommes déjà en carême de ce qui fait notre essentiel : ces rencontres avec les autres pour vivre la fraternité, ces marches avec les autres sur les routes de la vie, ces instants inutiles où l’autre compte pour nous et que nous comptons pour l’autre. Oui, la pandémie est difficile pour les hommes et les femmes de communion manifestée dans le partage. Mais elle est nécessaire pour redonner de la vie à tant de personnes.
Pourquoi ne profiterions-nous pas de ce temps pour créer toutes choses nouvelles ? pour inventer de nouvelles pistes d’avenir ? pour mettre au cœur de nos vies la Parole de Dieu, celle qui appelle à vivre debout, celle qui nous mène vers les appauvris et les exclus de notre monde, celle qui nous fait sourire à ce qui continue de surgir de beau et d’espérant ? En ce mercredi des Cendres, l’Office de Catéchèse du Québec nous propose de renaître de nos cendres. Quel bel appel ! Faisons de ces quarante jours non pas un retrait silencieux au haut de la montagne, mais une marche, même à distance, avec nos frères et sœurs redonnant toute la place à la foi, l’espérance et l’amour.
Avec le pape François, marchons ! «Chers frères et sœurs, chaque étape de la vie est un temps pour croire, espérer et aimer. Que cet appel à vivre le Carême comme un chemin de conversion, de prière et de partage, nous aide à revisiter, dans notre mémoire communautaire et personnelle, la foi qui vient du Christ vivant, l’espérance qui est dans le souffle de l’Esprit et l’amour dont la source inépuisable est le cœur miséricordieux du Père.»