Le SPV appuie la campagne du collectif Échec à la guerre en portant le coquelicot blanc à la mémoire de toutes les victimes de la guerre, les militaires bien sûr, mais aussi toutes les victimes civiles des nombreuses guerres. Le journal Le Devoir publiait dans son édition du 6 et 7 novembre le communiqué du groupe signé par de nombreux organismes, dont le SPV.
Voici le cœur du texte :
Exigeons que le Canada dise NON aux armes nucléaires
- Parce que les dépenses militaires mondiales ont atteint un niveau record de près de 2 000 milliards de dollars US en 2020 au détriment d’une réponse pressante aux besoins fondamentaux des populations (nourriture, logement, santé, éducation) et à l’urgence climatique
- Parce que la nouvelle Guerre froide entre les États-Unis et ses proches alliés, d’une part, et la Chine et la Russie, d’autre part, risque de nous mener tout droit dans une guerre nucléaire pouvant anéantir une partie importante de l’humanité, voire menacer sa survie
- Parce que, dans ce contexte, les investissements exorbitants des puissances nucléaires pour « moderniser » leur arsenal nucléaire sont d’autant plus irresponsables
- Parce qu’au vu de la responsabilité particulière du Canada dans la création et la prolifération des armes nucléaires, nous ne pouvons que condamner son inaction persistante en matière de désarmement nucléaire et son appui à la politique nucléaire de l’OTAN
Nous, soussigné.e.s, portons le coquelicot blanc contre la guerre et le militarisme et à la mémoire de toutes les victimes des guerres. Nous le portons aussi pour exiger que le Canada – face au péril nucléaire et à ses conséquences potentiellement dévastatrices sur le climat et la survie même de la planète – dise NON aux armes nucléaires et ratifie sans délai le TIAN (Traité sur l’interdiction des armes nucléaire).