1er arrêt du Carême

Bonjour à vous toutes et tous !

Vous êtes-vous mis en marche depuis mercredi dernier ?  Il y a tant à voir sur la route de la vie. Il y a tant à faire pour que nos sœurs et nos frères vivent sereinement, dans la pleine reconnaissance de leur dignité et leur liberté créatrice.  Nous sommes inondés de nouvelles bien désagréables.  Vous le savez comme moi. Depuis des semaines, nous suivons la saga du gouvernement fédéral canadien.  Mais, pendant que les médias sont tournés vers cette « malversation potentielle », qui nous parle de la situation catastrophique dans trop de pays du monde ? Qui s’est attardé au sort de nos sœurs les femmes en cette journée du 8 mars, tout spécialement celles des pays du Sud ?  Qui a attiré notre attention sur tous les enfants laissés à eux-mêmes dans les suites de la guerre contre l’État islamique ? Qui ? Et qui encore ?

Cette semaine, prenons le temps de nous attarder au texte proposé du livre du Deutéronome (26,4-10).  Il est beau et simple.  « Mon père était un Araméen nomade, qui descendit en Égypte : il y vécut en immigré avec son petit clan. C’est là qu’il est devenu une grande nation, puissante et nombreuse.  Les Égyptiens nous ont maltraités, et réduits à la pauvreté ; ils nous ont imposé un dur esclavage. Nous avons crié vers le Seigneur, le Dieu de nos pères. Il a entendu notre voix, il a vu que nous étions dans la misère, la peine et l’oppression.   Le Seigneur nous a fait sortir d’Égypte (…) Il nous a conduits dans ce lieu et nous a donné ce pays, un pays ruisselant de lait et de miel.  Et maintenant voici que j’apporte les prémices des fruits du sol que tu m’as donné, Seigneur. »

Il faut savoir d’où nous venons pour mieux prévoir où nous allons.  Retraçons notre propre histoire sainte.  Mon père était un… Ma mère était…  Quels sont les signes de la tendresse de Dieu qui nous ont donné et nous donnent encore le goût de servir la vie ?  Quels sont les actions d’éclat de notre Dieu qui nous invite encore plus à défendre les droits et à proposer la justice ?  Quel est le souffle rafraîchissant qui nous a permis de croire en un monde possible, fait de respect et d’accueil, de temps de doux repos, de sourire à la vie… ?  Écrivons donc notre histoire et osons des pas d’avenir avec la certitude du livre du Deutéronome (30,19-20) : « Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction.  Choisis donc la vie ! »

Alors, continuons à choisir la vie et à mordre dedans à pleines dents !

Bonne marche !

Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
responsable général du Service de Préparation à la Vie (SPV)

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