L’équipe SPV du camp des réfugiés en Ouganda a posé un autre geste pour démontrer que la naissance du Christ n’est pas vaine.  Ces jours-ci, il y a eu une distribution de haricots (nourriture essentielle) à certaines personnes démunies.  Ces haricots avaient été cultivés dans un champ pilote des membres SPV.  Le tout s’est fait malgré les pluies abondantes des derniers jours.

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« Avec Audace et Confiance… Osons la vie en toute simplicité, et ce sera bon! » Thématique profonde que le conseil d’enseignement de français du collège Saint Charles Lwanga de Ferké, en collaboration avec son aumônier général et l’équipe de la CPV dudit du collège, n’ont pas hésité à faire de cela une aventure de lecture. C’est donc le lundi 28 novembre 2022, que s’est tenue la demie journée du livre avec un écrivain ivoirien en la personne de M. Clément ABOYA. Cette activité a réuni toutes les différentes couches du collège. Un remerciement particulier au conseil d’enseignement de français qui n’a pas hésité à collaborer avec l’équipe de la CPV du collège de Ferké.

Et que dire de la folle ambiance avec une initiative de l’équipe CPV : rendre propre les environs de la paroisse.  Ce projet sera repris à tous les mois cette année, une manière de comprendre l’importance d’un environnement sain !

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Les CPV (Communautés de Préparation à la Vie, nom du SPV en Côte d’Ivoire) d’un peu partout en Côte d’Ivoire reprennent la route de la communion fraternelle. Selon les informations reçues du F. Joël Éric Kassi, c.s.v., responsable national, il y a de la vie en abondance.

Le 6 novembre, l’équipe de la paroisse Notre-Dame de l’Incarnation (Abidjan) a effectué sa rentrée pastorale. C’était une très belle fête.

Du côté du Collège Saint-Viateur de Bouaké, nous notons un ralentissement du fait des nouvelles charges attribuées au responsable, le F. Jean-Christ Dossouyovo, c.s.v.  Les responsables cherchent à relancer le tout le plus rapidement possible.

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Isaïe nous invite à danser et chanter, car « les aveugles verront, les sourds entendront et les boiteux marcheront. » Et saint Jacques refroidit nos ardeurs : « prenez patience ! » Avez-vous déjà vu un cultivateur tirer sur la plante pour qu’elle pousse plus vite ? Puis Matthieu nous houspille : « Qu’êtes-vous aller voir au désert ? » Une manière de nous taper sur les doigts puisque nous sommes des éternels curieux. Mais allons plus en profondeur quelques instants.

Dans notre monde actuel, est-t-il possible de crier de joie devant tout ce qui arrive ? Est-il possible de bondir d’allégresse devant tant de souffrances ? Est-il aussi envisageable d’être patient, de laisser le temps au temps pour que le monde change ? Matthieu fait parler Jésus sur ce qu’il est. Jésus ne dit pas qu’il est le Fils de Dieu, qu’il est inspiré et je ne sais trop. Aujourd’hui, il est d’une grande radicalité : le Règne de Dieu est arrivé car les exclus retrouvent une place dans le monde, les écrasés se remettent à créer de la communion, les égarés retrouvent le chemin de la justice solidaire…

Qu’est-ce que Dieu est en train de nous dire ? Si on renversait la perspective : la marche de l’avent n’est pas l’attente du Sauveur, il est déjà venu nous sauver et il l’a fait par sa mort et sa résurrection. Et si c’était notre Dieu qui attend après nous que nous vivions en sauvés, en personnes qui croient qu’une vie autre est possible et qu’ils y mettent toutes leurs énergies, en personne qui relèvent les gens dans leur dignité et leur originalité, qui marchent avec les défenseurs de la planète et les amoureux de la terre, qui, jour après jour, invitent à la danse, celle de la tendresse, celle de la fraternité, celle de la présence…

Oui, en cette semaine, relevons-nous et crions de joie ! Nous sommes sauvés. Osons donc susciter des instants de vie heureuse en toute simplicité et dans l’ordinaire de notre vie de tous les jours. Et Dieu verra que ce sera encore bon !

Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
Responsable général

Le groupe de jeunes du Carrefour Foi et Spiritualité s’est donné rendez-vous le jeudi soir 8 décembre. Après avoir préparé des cadeaux à remettre à des personnes seules, les membres ont écouté quelques témoignages de personnes condamnés injustement dans le monde.  Puis, chacune a écrit une lettre à un prisonnier d’opinion dans le cadre des campagnes d’Amnistie internationale.

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Le SPV Ouganda a le réel plaisir de vous transmettre certaines images de ses activités au cours de ce temps fort de l’avent. L’équipe SPV a partagé de la bouillie avec les enfants en signe de charité et d’amour. En outre, nous avons distribué des jouets à une vingtaine d’enfants démunis. Enfin, nous avons aussi distribué des habits à certains réfugiés démunis. Ces actions ont été menées dans le cadre de la préparation à la Nativité de Jésus-Christ en donnant un sens à notre vie par des actions  de bienveillance, solidarité et amour.

Blaise Mungunasaidrya, responsable

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Le samedi 3 décembre, plus d’une centaine de jeunes et d’adultes de la communauté syrienne de la région de Montréal se sont retrouvés pour fêter la Sainte-Barbe (fêtée normalement le 4 décembre).  Cette fête est l’occasion de festoyer : costumes, danse, jeux, repas partagée…  Elle est fêtée dans plusieurs parties du monde.

Un moment de douce fraternité !  Des jeunes du SPV y participaient et d’autres animaient aussi.  

Matthieu n’y va pas avec le dos de la cuillère ce dimanche. Son appel est radical et demande un retournement complet de ce que nous sommes et nous réalisons. Arrêtons-nous à deux très courts extraits aujourd’hui. Il y aurait beaucoup plus à dire, mais il faut y aller par petites doses pour garder un peu d’espérance en demain.

Voix de celui qui crie dans le désert…

N’avons-nous pas l’impression parfois de crier sans être entendus ? Il y a tant de situations inacceptables dans notre monde, mais nos systèmes sociaux et économiques aiment nous divertir et meubler notre temps pour nous empêcher de voir clair et d’oser des transformations au service des exclus de nos sociétés. Notre voix ne semble plus porter. Mais il y a aussi un autre sens intéressant. La voix crie du désert, cet espace de silence inhabité, du moins en apparence, où le système est absent, où il est possible d’entendre cette petite voix intérieure qui nous appelle avec audace à vivre debout, à être nous-mêmes au service de la vie. N’est-ce pas là que nous pourrons entendre le « fin silence de Dieu » ? Reprenons courage : que notre cri devienne geste concret, délicate attention, solidarité active, imagination créatrice…

Produisez donc un fruit digne de la conversion

Ça suffit les belles paroles, nous rappelle l’évangéliste. Concrètement, qu’allons-nous faire pour nous convertir à l’évangile du Christ ? La conversion est beaucoup plus que croire en Dieu, lire la Parole, prier seul ou en communauté, etc. La conversion doit faire de nous de véritables artisans du Règne de Dieu, pas une monarchie des puissants, une dictature des faiseurs d’opinion, une multinationale des décideurs de ce qui est bien pour nous. Le Règne de Dieu, nous rappelle Ésaïe, se traduit par la place que nous faisons (concrètement !) dans nos vies aux petits de tous les temps, les appauvris par notre système économique, les déplacés par nos guerres, les réfugiés par les dérèglements climatiques, etc.

L’appel est clair et exigeant, il nous semble parfois inaccessible. Mais, ensemble, main dans la main, de cœur à cœur, petits pas par petits pas, nous arriverons à recréer notre monde, à lui redonner le souffle fraternel et créateur. Confiance ! Marchons ! La vie est toujours au rendez-vous de la vie !

Jean-Marc St-Jacques, c.s.v.
Responsable général

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« Avec courage et confiance… Osez affronter la vie honnêtement ! Et ça va être un bon !  » Les équipes Meva, Felana et Fanantenanant ont été visitées le mardi 29 et le mercredi 30 novembre dans la région de Vakinakaratra.

Le 4 octobre dernier, Mgr Claude Hamelin, évêque de Saint-Jean-Longueuil, publiait une lettre pastorale pleine d’espérance.

Il attire notre regard sur des fragilités d’aujourd’hui et nous invite à nous engager au service du monde en nous mettant « à l’écoute de ce que l’Esprit nous dit aujourd’hui au cœur des joies et des espoirs, des tristesses et des angoisses des femmes et des hommes de ce temps. »  Il nous rappelle également trois défis lancés à l’Église canadienne par le pape François :

• Faire connaître Jésus (Cela suppose une créativité pastorale pour rejoindre les gens là où ils vivent, en n’attendant pas qu’ils viennent) ;
• Témoigner de la joie de l’Évangile ;
• Être une Église de la fraternité (L’Église sera un témoin crédible de l’Évangile dans la mesure où ses membres vivront la communion, en créant des occasions et des espaces pour que quiconque s’approche de la foi trouve une communauté accueillante, qui sait écouter, qui sait dialoguer, qui favorise une bonne qualité de relations). 

Mgr Hamelin nous invite tous à entrer en dialogue.  « Et les sujets ne manquent pas pour amorcer et approfondir le dialogue.  La place et le rôle des femmes dans notre Église ; le leadership dans nos communautés ; les enjeux sociaux, écologiques et économiques actuels ; l’accueil inconditionnel ; les nouveaux lieux d’écoute et de partage de la Parole ; la solidarité entre les générations ; les moyens de communiquer la foi aujourd’hui ; le renouvellement de nos liturgies ; la recherche spirituelle contemporaine ; la formation de notre personnel pastoral, des bénévoles et de tous les baptisés ». 

Pour lire le texte en entier : Pour_une_Eglise_renouvelee_2022_FINAL_FR