Vivre la joie jour après jour en Ouganda

Le jeudi 21 novembre 2024, nous avons tenu une rencontre avec les membres juniors de SPV au sein du village Kashojwa. Cette rencontre consistait à leur faire part de la thématique de l’année : vivons la joie.  Pour vivre cette joie, nous devons aider nos prochains, faire des actions de charité, rendre visite aux malades, aux démunis et aux vieillards. Et surtout chaque enfant doit s’efforcer de faire un à deux actes de charité par jour. Par exemple : puiser de l eau en faveur des vieillards, rendre visite aux malades… C’est par ces mots que nous avions lancé les activités SPV Ouganda.

45 minutes pour une école propre

La première activité de la nouvelle équipe SPV au Complexe Scolaire Saint Viateur de Saaba (Burkina Faso) a été d’améliorer l’environnement quotidien : 45 min d’école propre. Les jeunes se sont donné à fond pour rendre leur école propre en nettoyant la cour.

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La joie au quotidien à Banfora

L’équipe de l’ELOQ/Banfora Burkina Faso a commencé ses activités sous l’appel : « Vivons debout au rendez-vous de la joie. Les équipes ont relevé que le rendez-vous de la joie est possible dans les petites actions de tous les jours partout où nous sommes. Cependant sa concrétisation nécessite un changement de comportement et des sacrifices de la part de chacun de nous. En recevant les foulards, les nouveaux se sont engagés à respecter les idéaux prônés par le SPV et créer autour d’eux un rendez-vous de la joie.

Ouverture des activités en RD CONGO

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Ulrich Nzau, responsable du SPV en RD CONGO, écrit : « Par la présente, je tiens à vous informer qu’une rencontre a réuni, le 10 novembre 2024 au collège Saint-François/Kingabwa, les membres du SPV RD Congo autour des responsables des équipes pour l’ouverture des activités de l’année. Une cinquantaine de personnes ont répondu présents. Les responsables ont imaginé un échange sur le thème des programmes SPV  » Au rendez vous de la joie », chacun apportant ce qu’il a lu , ce qui lui a semblé intéressant pour en faire profiter les autres. Des rencontres d’amitié ont été programmées chaque dimanche à 15 heures.
Le thème de l’année engage les jeunes à des activités de solidarité en faveur de toutes les catégories des personnes : âgées, malades, les rejetées, les exclus et les appauvris…  Non à l’exclusion ! Le signe de solidarité se concrétise par des visites aux personnes isolées ou dépendantes. Que la volonté apostolique anime ds plus en plus nos équipes sous des formes diverses. Comptant grandement sur votre bienveillance, nous vous remercions pour l’aide que vous avez envoyée pour soutenir le projet poulailler ce qui nous a permis d’acheter les aliments des volailles. Vous trouverez ci-joint les photos de rencontre des jeunes. Fraternellement ! »

Yolande Gagnon : des funérailles bien senties

Le samedi 9 novembre, de nombreux amis, membres de la famille et membres du SPV et des Camps de l’Avenir ont participé aux funérailles de Yolande Gagnon. Des témoignages sentis, des chants parlant de la vie heureuse, une parole de Dieu appelant à servir la vie…

Le responsable général a prononcé le commentaire suivant à la suite de la lecture d’extraits de la dernière encyclique du pape et du texte biblique de Marthe et Marie.

 Elle a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. Voilà les mots doux de Jésus à Marthe qui se désâme pour que tout soit prêt pour le repas. Oui, mais. La meilleure part, peut-être. Mais si Marthe ne s’active pas en cuisine, rien ne sera prêt pour accueillir son hôte. Et elle retourne à ses fourneaux.

On nous a toujours dit de ce texte que le meilleur était de prendre du temps au pied du Seigneur pour s’abreuver de ses paroles et contempler la beauté de la vie. C’est vrai et c’est bien. Mais si aujourd’hui on regardait ce texte à partir de la cuisine. Marthe s’affaire. Elle veut que tout soit bien. Elle s’y donne cœur et âme. Elle aurait bien aimé avoir un peu d’aide. Elle sait bien qu’elle aura du temps avec son invité un peu plus tard. Mais en attendant, est-elle si loin de son Dieu ? Je ne crois pas.

Il y a des gens qui ont le temps de s’asseoir au pied de leur Seigneur pour le prier, le chanter, le contempler. Mais au même moment, il y a bien des gens qui se lèvent et servent avec amour les leurs. Yolande était de ces femmes debout qui s’affairaient autour de la table pour que tous soient bien, pour que tous puissent se reposer, pour que tous aient du temps pour se voir, simplement se voir. C’était sa manière de servir la vie, de servir son Dieu.

Le pape François ne cesse de le redire. Ouvre ta porte à celui qui a faim. Accueille la personne seule. Prends soin des affaiblis ! « La tendresse de Dieu ne nous aime pas avec des mots. Il s’approche de nous et, proche de nous, Il nous donne son amour avec toute sa tendresse possible. » Yolande a passé sa vie à montrer la tendresse de Dieu aux siens bien sûr, mais aussi et pour beaucoup, à toutes ces personnes dont elle a pris soin comme aide-infirmière, aide-soignante. Elle était aimée de ses « patients » qu’elle n’appelait pas ainsi. Ils étaient partie prenante de sa vie. Yolande avait un cœur vaste comme le monde : toujours prête à rendre service, toujours prête à permettre aux autres de vivre debout. Et cela par son travail, son bénévolat… et ses sucres à la crème.

Jésus a eu la chance que ce ne soit pas elle Marthe. Il aurait vu de quoi est capable Yolande, une Gaspésienne, qui sait ce qui veut. Elle lui aurait sûrement répondu autrement, l’invitant à voir le monde à partir du regard de ceux qui sont laissés de côté. C’est ainsi qu’elle a compris le service de tous les instants. Et si on ne prenait pas soin des malades dont elle s’occupait, la lionne se réveillait et défendait ses amis.

Oui, Yolande était une fille de Dieu. Femme de tendresse, elle a aimé les siens avec ce regard de Jésus sur Marthe. Même si elle était incapable de s’arrêter, elle aimait ses moments de détente assis au gazebo du lac Ouimet, autour d’une table pour jouer aux cartes, s’écraser dans un fauteuil pour écouter les « feux de l’amour » et toutes ces émissions de l’après-midi.

Retenons de Yolande ce désir de répandre la tendresse de Dieu à la manière de Marie ou celle de Marthe. Peu importe. Aimons, servons, sourions à la vie ! Elle est sûrement maintenant à faire des câlins à toutes celles et à tous ceux qu’elle a aimés. Merci Yolande ! Tu as été une parcelle du projet amoureux de ton Créateur. Osons continuer malgré tout à vivre la joie en signe de ce qu’elle a été avec nous.

Le poulailler toujours en action en RD Congo

Ulrich Nzau, responsable national, écrit : « Je viens par la présente, vous informer que les équipes SPV RD Congo restent actives pour jouer un rôle à la mesure de leur importance dans l’Église et la société. Le jeune est appelé à la solidarité, à se réjouir avec ceux qui sont dans la joie, à pleurer avec ceux qui pleurent et ceux qui sont dans la peine. Le dimanche, 10 novembre 2024, nous organisons l’ouverture de l’année SPV après une expérience des Camps de l’avenir. Cette rencontre aura lieu au collège Saint François/ Kingabwa. Tous  » Au rendez-vous de la joie », tel devra être le leitmotiv de la pastorale des jeunes du SPV République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, pour ce mois de novembre nous avons une difficulté pour conduire le projet poulailler. Le moyen financier est devenu limite pour acheter les aliments des poules. Si tout va bien, la ponte commence au cours de ce mois. Nous devons renforcer leur alimentation.
La dévaluation accélérer du franc congolais avec ses conséquences sur le marché. Aujourd’hui, un sac de 25 kilos d’aliment de volaille coûte 25 dollars. Dès que la ponte va se déclencher, le poulailler sera autonome pour se nourrir et ainsi récupérer le fonds investi durant 6 mois. C’est une activité génératrice de revenus (vente des œufs) pour soutenir les enfants sous notre encadrement et contribuer à améliorer l’alimentation des familles en protéine. J’aimerais solliciter une aide de 250 dollars si c’est possible pour achat de 10 sacs d’aliments. »